La ménopause est le résultat :

« (…) de l’arrêt progressif de la production des hormones sexuelles par les ovaires, la ménopause peut occasionner des manifestations parfois très gênantes. Des traitements peuvent aider à passer ce cap parfois difficile, mais ils présentent certains inconvénients. D’autres mesures pour préserver son bien-être sont alors utiles.« 

Il est intéressant de lire dans la définition du Vidal (« bible » de la médecine conventionnelle si elle en est) que la ménopause n’est pas une maladie et que les traitements (chimique) présentent des inconvénients, et qu’en fin de compte il existe des mesures pour préserver le bien-être. En lisant ces quelques lignes, on devine qu’il serait bien d’aller voir un naturopathe. La ménopause est marquée par l’arrêt définitif des menstruations depuis plus d’un an. Elle est dite précoce lorsqu’elle se produit avant 40 ans, tardive quand elle arrive après 50 ans. L’équilibre hormonal se rompt progressivement, en fait, les ovaires répondent de moins en moins bien aux stimulations hypophysaires. Le taux d’œstrogène puis de progestérone s’effondrent, c’est d’ailleurs cette carence en œstrogène qui cause les bouffées de chaleur (75% des femmes). S’ensuivent les symptômes bien connus que sont : sécheresse vaginale et cutanée, possible état dépressif et autres troubles de l’humeur, asthénie, insomnie, baisse de la libido, prise de poids. Il n’y a pas de gravité de la ménopause, mais les risques d’hypertension artérielle, maladie coronarienne, infarctus, AVC sont augmentés.

L’ostéoporose est définie comme une affection diffuse du squelette, caractérisée par une masse osseuse basse et des altérations microarchitecurales du tissu osseux, conduisant à une fragilisation osseuse et une susceptibilité aux fractures. Elle est plus répandue chez les femmes que chez les hommes et s’installe donc généralement après la ménopause (40% des femmes auront des fractures, notamment du col du fémur, des avant-bras et des vertèbres). Malheureusement, l’ostéoporose n’est détectable par radiographique qu’à un stade avancé. Le traitement classique de l’ostéoporose vise à agir sur l’inhibition des ostéoclastes : traitement hormonal de la ménopause (THM), raloxifène ou biphosphonates. Dans les trois cas et surtout pour THM, des publications américaines de 2002 démontrent un lien net entre la prise de substituts hormonaux et une augmentation significative du risque de cancers gynécologiques. En d’autres termes et surtout en termes naturopathiques, l’ostéoporose est une acidose tissulaire qui est mauvaise pour le corps. Pour neutraliser cette acidose, l’organisme vient « piocher » des minéraux dans les os ce qui induit une déminéralisation, et donc … l’ostéoporose.

Prendre ou ne pas prendre de THM, the New Scientist s’est posé la question en septembre 2022, résumer dans un article du Courrier International – https://www.courrierinternational.com/une/menopause-faut-il-prendre-un-traitement-hormonal-de-substitution

Après avoir abordé le processus de la ménopause et ce qui amène à l’ostéoporose, je pense que le premier traitement est de m’assurer que vous vivez ce changement, psychologiquement et moralement, de la manière la plus confortable. La ménopause est un point de bascule, un pilier, qui induit un changement. La femme perd l’intégralité de ses attributs de procréation, et donc de reproduction. « Avant je pouvais, maintenant je ne peux plus, je ne sers à rien ». Cette notion de participer à l’effort collectif de pérennisation de l’espèce humaine est encrée au plus profond des êtres, dont c’est le rôle naturel (matériel) premier. Et donc le fait de ne peut plus pouvoir peut-être mal vécu. Pourtant, tout le monde a un rôle sur Terre, beaucoup de femmes ne peuvent pas avoir d’enfant outre la ménopause, elles ont un rôle, de l’importance. La femme fait souvent la confusion entre la perte de sa capacité à procréer et la perte de sa capacité de séduire, d’être femme, elle subit dès lors une perte de son image consciente d’être femme. Il en va de même pour l’ostéoporose, elle ne se réinvestit plus, elle ne remplace pas son ancien rôle par autre chose. En décodage biologique des maladies (Décodage biologique des maladies, Christian Flèche, page 403 – éd. Le souffle d’or), l’ostéoporose induit le schéma de pensée suivant :

  • Je n’arrive pas à reconstruire de nouvelles valeurs.
  • Je me suis construit sur des valeurs qui s’effritent.
  • Je n’arrive pas à me reconstruire sur de nouvelles valeurs.

Il s’agit donc d’une perte de valeur, de dévalorisation. Il est important de comprendre que la ménopause et ce qui peut s’ensuivre (l’ostéoporose), fait partie d’un cycle naturel, qu’il faut l’accepter et que cela ne vous rend pas moins utile aux yeux de la société. Mon premier traitement de la ménopause serait donc de travailler sur l’aspect psycho-émotionnel, en incluant des phases de méditation et d’EFT si vous arrivez à cibler une émotion négative particulière (ostéoporose de la mère ?).

Du point de vue naturopathique, il existe de nombreux compléments alimentaires pour traiter la ménopause (huile d’onagre, oméga 3, aragonite, etc.) et surtout des phyto-œstrogènes qui sont des substances naturellement présentes dans les plantes. Les plantes et leurs molécules sont dites œstrogen-like / progesteron-like dans la mesure où ils compensent la baisse des hormones du corps. La plus connue des plantes est le soja (légumineuse) qui a pour caractéristique de réduire les bouffées de chaleur et la perte osseuse.

Mon accompagnement naturopathique de la ménopause :

Après une anamnèse complète qui fera ressortir vos antécédents, vos traitements, vos objectif et vos attentes, je serai en mesure de vous proposer un suivi personnalisé basé sur la phytothérapie et l’homéopathie.